Analyse d'oeuvre. Etude de la composition du "Serment des Horaces" de Jacques-Louis David. |
Le tableau du « Serment des Hermes » est l’œuvre
du français Jacques-Louis David qui imagina, suite au récit de cette famille,
une scène qui aurait pu se passer avant les affrontements.
Le tableau est rythmé par des lignes fortes, soit par
l’architecture, soit par les corps des personnages. J’ai cherché premièrement
le ou les points de fuite et je me suis aperçue qu’autant le sol, que les murs
du bâtiment, toutes les lignes pointent vers un seul et même point de
fuite : exactement sur les mains du père. Cela renforce d’autant plus le
regard sur cette partie du tableau.
Une autre réflexion a été de remarquer les lignes rigides et
tendues des bras et jambes des hommes. Elles sont comme des flèches qui
dirigent notre regard en commençant par les jambes des fils qui remonte vers les
bras. Les bras du père nous amènent ensuite vers ses jambes puis notre regard
remonte à son visage penché en arrière. L’œil va ensuite, et dans un deuxième
temps, aller sur la droite du tableau, vers les femmes et les enfants où les
lignes sont molles et en contrastes par rapport à la gauche du tableau.
Les arches découpent l’illustration en trois parties
distinctes : les fils, prêts à partir au combat qui jurent devant leur
père. La deuxième partie est le père seul, comme mal pris dans cette situation
entre les fils prêts à mourir pour la cause et les femmes mortifiées en peine.
Ses bras sont en accord avec les fils tandis que sa tête et son buste penchent
clairement vers les femmes. La troisième partie démontre le côté émotionnel de
la famille qui craint pour leurs guerriers.
J’ai essayé de découper le tableau avec les principes du
nombre d’or. J’ai pris les moitiés des côtés que j’ai reportées sur les côtés
opposés puis tracé des lignes horizontales et verticales. Je suis parvenue à un
joli résultat. Les lignes verticales passent entre les pieds des hommes et dans
le dos du père. Les lignes horizontales passent sur le dessus des têtes des
hommes et à leurs tailles. Avec cette découpe, on pourrait croire à des cases
de bande dessinée, avec une certaine chronologie à l’intérieur de ce découpage.
Les diagonales sont sur les membres des hommes. Pour les femmes, je mettrais
une diagonale différente mais qui fonctionne aussi très bien visuellement, de
même pour la lance tout à gauche.
Les couleurs sont elles aussi très réfléchies. Le contraste
clair-obscur est flagrant entre la lumière qui entre par le haut gauche de la
pièce et qui baigne le premier plan, par rapport au fond de la pièce qui est
totalement sombre. Les couleurs utilisées sont quasi les mêmes entre les trois
parties. Chaque partie contient du blanc, du rouge et du bleu. Chez les fils ce
sont les habits, chez le père, les habits et les épées et chez les femmes cela
se réparti entre les habits et les sièges sur lesquels elles sont assises. Chez
les femmes, les tons sont, par contre, un peu plus ternes. Il paraîtrait que
c’est un clin d’œil à la république française avec son drapeau
bleu-blanc-rouge.
Note: 6/6
Commentaire: C'est très bien analysé!
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